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Un domaine oublié aux portes de Bordeaux, dont les murs résonnent encore de la présence d’Henri IV

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Les seigneurs de l'Isle Fort, - proches de la Couronne, mousquetaires, chevaliers, 1er conseiller du Roi et intime d'Henri IV qui séjourna régulièrement au château, - se succédèrent jusqu'au milieu du XIXème Siècle. Ils développèrent sur l'ensemble des terres, fermes, moulins, vergers et vignobles, une méthode agroforestière qui rayonne sur toute la région et dont les vestiges perdurent encore

Au XVIème Siècle, l'Isle Fort s'élève sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Place forte des chevaliers de l'Ordre de Malte, le Domaine était déjà exploité pour ses ressources exceptionnelles : son argile alimentait une faïencerie royale, ses carrières de pierre servirent à l'édification de la ville de Bordeaux, son eau pour la pisciculture et sa terre pour le vin

À la fin du XIXème Siècle, la crise du phylloxera marqua l'arrêt des activités du Domaine qui tomba dans un sommeil profond

À l’abandon depuis des décennies, les sols avaient conservé leur intégrité. 

La faune et la flore avaient proliféré, permettant au Domaine de retrouver sa biodiversité originelle.

Ce sont finalement Sylvie Douce et l’architecte François Jeantet, créateurs du Salon du Chocolat, qui en 2001 reprennent le Domaine de l'Isle Fort et le réhabilitent avec leurs enfants.

Ils replantent 9 hectares de vignes, reconstruisent les anciennes métairies, reconstituent les lacs et les chutes d’eau, et y font vivre chevaux, vaches, moutons, cochons et toutes sortes de volatiles... Jusqu’aux chauves-souris dans les grottes qui assurent la désinsectisation des vignes

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